Il ne reste que moins de 1 % de rivières intactes dans les massifs montagneux et principalement dans les Alpes et elles sont aujourd’hui gravement menacées par la construction de petites centrales hydroélectriques, même dans les Parcs naturels régionaux et dans les Parcs nationaux.

Sous couvert du développement des énergies renouvelable, nécessaire à notre transition énergétique, le développement que nous pouvons qualifier d’anarchique et incontrôlé de la petite hydroélectricité menace les derniers torrents et rivières sauvages. Ces milieux naturels subissent déjà les pressions liées au dérèglement climatique et au manque d’eau. Il faut stopper cette destruction programmée. Les projets d’installation de ces unités de production sont sur des sites à fort enjeux de biodiversité, non concertés avec les populations locales, il en résulte la constitution de nombreux collectifs locaux mobilisés.

On ne peut envisager l’idée de développer une petite hydroélectricité qui ne respecte pas les milieux aquatiques. Ce sont de magnifiques lieux pour la randonnée, les sports d’eaux vives et la pêche récréative. Ils nous rendent gratuitement de nombreux services, comme la fourniture d’une ressource en eau potable de qualité.  Et ce sont simplement des espaces essentiels pour cultiver une relation humaine d’altérité avec le vivant.

Prévue sur 2 ans, la campagne permettra concrètement de Co-construire un programme d’actions en lien avec les grandes ONG, et les acteurs des territoires et de Structurer les outils techniques nécessaires et améliorer notre lisibilité collective avec une communication efficace. Le grand public sera mobilisé via les médias. Les décideurs politiques et les utilisateurs des sites naturels (pêcheurs, randonneurs, naturalistes…) seront étroitement associés.