MIRACETI a pour objet d’améliorer la connaissance et de contribuer à la préservation des cétacés (baleines, dauphins) et de l’écosystème marin. Pour mener à bien notre objet associatif, nous déployons nos actions selon cinq missions : Recherche, Conservation, Conseil, Formation, et Sensibilisation.

« Désastre écologique en Méditerranée : le dernier spécimen de la population de grands cachalots s’est éteint hier ! A qui le tour ? »

Heureusement, ce gros titre n’est qu’une fiction ! Mais pour encore combien de temps ?

En Méditerranée, mer semi-fermée soumise à de nombreuses pressions d’origine humaine, huit espèces de cétacés sont encore régulièrement observées. Mais selon la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, la population d’une de ces huit espèces est « vulnérable » et pour cinq autres espèces, les populations sont « en danger » quand seulement deux sont en « préoccupation mineure ». Pourtant, les cétacés constituent un maillon essentiel de l’écosystème et sont, à ce titre, qualifiés d’espèces parapluies.

Pour assurer la survie de ces populations, MIRACETI s’est donnée pour mission d’actionner cinq leviers fondamentaux : connaître, conseiller, gérer, former et sensibiliser.

Dans le cadre de cette mission, notre axe prioritaire pour 2023 portera sur la transmission des connaissances. Dans ce domaine, nous avons deux grands projets structurants :

1. Développer l’offre de formations destinées aux professionnels, étudiants et citoyens ;
2. Créer un observatoire numérique pour favoriser la médiation scientifique autour des cétacés.

Ces deux projets ont pour objectifs d’informer et de former le plus grand nombre d’acteurs quant à la fragilité des populations de cétacés, et de promouvoir les bonnes pratiques en tant que citoyens et professionnels pour limiter notre impact sur ces espèces fragiles.

Avec ces deux approches complémentaires, nous proposons ainsi des solutions face à quatre problèmes majeurs pour la sauvegarde des mammifères marins :
– La mortalité des grands cétacés de Méditerranée liée aux collisions avec les navires marchands.
– La démocratisation des activités d’observation des cétacés (professionnels et plaisanciers).
– La méconnaissance générale du lien de causalité entre les modes de consommation et les menaces qui pèsent sur les cétacés.
– Le manque de synergies et de partage des connaissances entre tous les acteurs de la société en faveur de la conservation des cétacés.

En résumé, pour éviter le pire, il est devenu urgent de partager largement la connaissance sur les cétacés pour sensibiliser massivement tous les acteurs de la société afin de les impliquer efficacement dans le changement.