C’est pour contribuer à apporter une réponse à la hauteur des défis environnementaux et sociaux contemporains que Cécile Renouard a cofondé le Campus de la transition en 2018. La mission de ce campus d’un genre nouveau est d’allier formation, recherche et expérimentation autour d’une pédagogie innovante de la transition écologique et sociale.

Le Campus de la Transition est le premier lieu en France à rassembler des activités d’enseignements supérieur de haut niveau, de recherche et d’expérimentation sur les processus de transition écologique et sociale. Il sollicite l’implication personnelle de l’apprenant en lui permettant d’articuler “le vivre et le penser” grâce à l’immersion dans un lieu qui donne à vivre ce qu’il apprend.

Il propose une approche holistique et innovante de la transition écologique et sociale : les contenus enseignés, mais aussi la manière de les enseigner avec une démarche “tête-corps-coeur” et surtout leur incarnation dans l’expérience vécue pendant la formation. Il s’agit de tisser savoirs, savoir-être et savoir-faire grâce à une approche systémique originale, les contenus et les compétences indispensables étant abordées à travers 6 Portes (ou 6 angles d’apprentissage). Les bases de cette méthodologie innovante sont présentées dans Le Manuel de la Grande Transition (LLL, octobre 2020).

Le Campus de la Transition est également le premier établissement, porté par une association à but non-lucratif qui se veut complémentaire et non-concurrent des écoles et institutions existantes. Nous accompagnons aussi bien les institutions (CY Cergy Paris Université, Montpellier Business School), que les pédagogues (ICAM, ESSEC), professionnels (Bayard, CNFPT) et étudiants (Plus de 520 étudiants formés sur le site du Campus en 2021 provenant de diverses structures académiques prestigieuses : HEC, ESSEC, Panthéon-Assas, Université Gustave Eiffel, Mines ParisTech…) aux différents processus de la Transition.

Enfin, le domaine de Forges en transition est un lieu qui permet d’expérimenter des questions concrètes, notamment grâce à diverses recherches-actions, comme l’énergie (essaimage des Low-tech en partenariat avec l’ADEME) des bâtiments et des transports (contribution au développement de la mobilité douce sur le territoire en partenariat avec la Fondation Michelin), celles de l’agriculture et de l’alimentation, de l’inscription dans une économie bio-régionale, de l’inclusion sociale, de la vie frugale et conviviale, de l’éthique et de la gouvernance.