P-WAC

Le projet : Préservation des chimpanzés et des forêts du Mayombé, au Congo

A propos de l’association

Organisme : P-WAC
Responsable Projet : Amandine Renaud
P-WAC 4B rue Marcel Sembat, 69150, Décines

A propos de l’association

Organisme : P-WAC
Responsable Projet : Amandine Renaud
P-WAC 4B rue Marcel Sembat, 69150, Décines

P-WAC en quelques mots

P-WAC participe aux efforts mondiaux de préservation des primates en sensibilisant le public à la cause des chimpanzés. En République Démocratique du Congo, P-WAC réhabilite des primates victimes de la main de l’homme pour les réintroduire en milieu naturel, avec l’appui des villageois. P-WAC préserve également les forêts tropicales humides.

Présentation du projet

Le chimpanzé (Pan troglodytes) est le plus proche cousin de l’homme. Pourtant, il est menacé de disparition à cause des activités anthropiques (déforestation, chasse, zoonose). Adulte, il est chassé pour sa viande. Les bébés sont quant à eux récupérés pour être vendus comme animal de compagnie. Ce trafic de faune sauvage est le quatrième trafic mondial après celui de la drogue, des armes et du commerce humain.

Créé en 2013, P-WAC s’est engagée dans la protection du chimpanzé mais aussi dans la préservation des forêts tropicales des chaines du Mayombé, car on ne protège pas une espèce sans préserver son habitat naturel.

  • En France, P-WAC sensibilise le public à la cause des primates et de la déforestation par des ateliers pédagogiques et des conférences.
  • En République Démocratique du Congo : P-WAC accueille en son centre de réhabilitation pour primates, de jeunes chimpanzés et petits singes, victimes des activités anthropiques, pour leur rendre la liberté. Pour les relâcher en milieu naturel, les forêts doivent exister et être protégées.

Ainsi P-WAC a monté quatre projets de préservation des forêts, avec l’appui des communautés rurales locales. P-WAC est soutenu par l’état congolais, notamment grâce à un partenariat de 25 ans avec le Ministère de l’Environnement et l’appui de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature.

Également, P-WAC travaille en étroite collaboration avec les populations locales : les membres de P-WAC sont recrutés dans les villages voisins et sont formés aux métiers de la conservation, afin de leur permettre de vivre de la protection des forêts et de la faune sauvage. Avec une vision fémino-centrée, P-WAC implique enfin les femmes rurales, communauté lésée.

En protégeant le chimpanzé, espèce emblématique en RDC, P-WAC protège son habitat naturel, écosystème abritant d’autres espèces animales et végétales, tout en assurant à l’Homme un avenir durable.

Lieu de réalisation du projet

Province du Kongo Central (Sud-Ouest du pays) en République Démocratique du Congo.

30000

euros sont demandés pour la mise en place du projet

Utilisation prévue de ce montant

  1. Assurer le suivi de chimpanzés sauvages avec l’achat de nouvel équipement (GPS, caméra traps, batterie, mobiles). Pour rappel, après avoir observé des traces, des nids et avoir entendu des vocalisations de chimpanzés sauvages, nous avons pu capturer grâce à un piégeage photographique, la preuve que des chimpanzés sauvages vivent dans cette zone en 2018. Les clichés suivants sont récents et datent de 2021. Le suivi se fait sur du long terme et permettra d’en savoir plus sur la densité de cette population, étude unique jusqu’alors inexistante dans toute la province du Kongo Central.
  2. Financer le salaire de nouveaux éco-gardes et le soutien des agents de police afin de multiplier la fréquence des patrouilles dans les nouvelles terres de P-WAC. Les forêts autour de P-WAC peuvent être assimilées au « syndrome des forêts vides ». Du fait du taux important de déforestation, les animaux que les
    forêts abritaient ont tous disparus. Depuis l’implantation de P-WAC en 2015, grâce à une présence quotidienne sur les lieux et à la patrouille anti-déforestation, les éco-gardes observent de plus en plus d’animaux sauvages (antilopes, pangolins, civettes…).
  3. Financer le salaire du personnel participant au reboisement et aux jardins-forêts, ainsi que le matériel nécessaire au travail de la terre (outils de jardinage, citerne, brouettes, moustiquaires).
  4. Obtenir davantage de terres et financer la procédure d’achat et de légalisation auprès du Ministère Foncier. Les négociations avec les ayants-droits – les propriétaires fonciers – sont relativement courtes (quelques mois), mais la procédure de légalisation est couteuse et très lente. Acquérir de nouvelles terres permettra d’augmenter la capacité d’accueil du projet, mais aussi de préserver activement la biodiversité locale. La surface de l’aire protégée souhaitée est estimée à 2000ha.
  5. Financer la campagne de sensibilisation le long des routes de la Province. Cette étape permettra de faire connaitre massivement le rôle de P-WAC dans la province et d’informer un maximum de personnes, se déplaçant sur les routes et les pistes de la région. Ces panneaux en dialecte local seront accessibles à grand nombre de personnes.
  6. Assurer la sécurité du projet et de ses membres en déplacement, avec une participation à l’achat d’un nouveau véhicule tout terrain, qui permettrait également de récupérer du matériel, et de nouveaux orphelins.

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